Answer Question
December 16th, 2022
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Devoir à compléter pour jeudi 4 novembre
Exercice 1 : ANALYSE D’UNE INFOGRAPHIE: Les 4 P et les 4 C
Dans les années 1960, Jérôme McCarthy a identifié quatre éléments essentiels pour une stratégie de marketing réussie: les 4 P. Trente ans plus tard, Robert Lauterborn, puis Philip Kotler ont proposé les 4 C. Étudiez les infographies suivantes afin de comprendre l’évolution des stratégies.
Les 4 P
PRODUIT
PRIX PROMOTION PLACE
Marque
Gamme
Fonctions
Packaging
Tarifs
Remises
Rabais, ristournes
Conditions de paiement Publicité
Promotion des ventes
Marketing direct
Relations publiques Points de vente
Canaux de distribution
Assortiment
Logistique
Les 4 C
CLIENT: Quels sont les besoins et attentes fondamentales du client?
COÛT: Quel budget le client est-il prêt à mettre ; à quels arbitrages procède-t-il?
COMMUNAUTÉ: Quelles sont les interactions à développer avec le client sur le long terme?
COMMODITÉ D’ACHAT: Où et comment le consommateur veut-il acheter / consommer?
I. Expliquez les mots soulignés en rouge.
II. Répondez aux questions suivantes:
1.Cette infographie présente l’évolution du marketing. Expliquez comment les 4 P renforcent l’idée que le produit est central.
2.Quelle est la place du/de la client/e dans le modèle des 4 P?
3.Comment est-ce que les 4 C changent le focus du marketeur? Quelle est la différence, par exemple, entre Prix et Coût? entre Place et Commodité d’achat?
4.Des marketeurs récents ont inventé des 4 D (disruption, digitalisation, désilotage, diffusion) et des 4 E (émotion, expérience, exclusivité, engagement). Discutez de ce que ces nouveaux éléments apportent aux modèles classiques. Que concluez-vous sur le domaine du marketing?
Exercice 2
DÉCOUVERTE D’UNE IDÉE: Storyliving
Dans cet article, publié dans le magazine Stratégies, Marie Caroline Royet évoque de nouvelles tendances en marketing. Lisez bien, puis répondez aux questions.
Du storytelling au storyliving
En prise avec les nouvelles technologies, les marques doivent redoubler d’efforts pour fidéliser la clientèle en magasin. BETC Design s’est chargé à l’aide d’une étude de mettre en lumière ces nouvelles tendances du retail.
Avec l’avènement des réseaux sociaux, la discussion entre les marques et les consommateurs a été facilitée. Tout en restant virtuelle… Sur fond de boom du e-commerce, cette tendance schizophrène du consommateur à vouloir tout, tout de suite sans faire l’impasse sur l’expérience client pousse les entreprises à se creuser la tête. Nombreuses sont les phrases jetées à la figure des millennials: «Les écrans c’est la fin du contact humain, Internet vous enferme, vous ne communiquez pas assez…». À en croire les spécialistes, nous serions à la limite de la dystopie façon Black Mirror. En réalité, les populations n’ont jamais autant communiqué entre elles. Les marques l’ont bien compris et œuvrent pour atteindre plus facilement leurs communautés de consommateurs. Il s’agit donc de changer la stratégie de communication en repensant les contenus afin de créer un lien direct avec les consommateurs, notamment à travers tous les médias sociaux, pour leur faire découvrir leur univers in situ.
Écris l’histoire
Le retail, c’est une grande histoire entre les consommateurs et les distributeurs. Tout a commencé avec des produits empilés les uns sur les autres dans des entrepôts fades, sans peinture ni cadre aux murs. En plus de stocks au plus proche du consommateur, une économie de place est dégagée et le face-à-face avec les vendeurs n’est plus utile. Seulement, le produit en lui-même ne suffit plus. «Il faut redonner du sens à ce qui entoure le consommateur, raconter une histoire pour l’amener en magasin», explique Christophe Pradère, CEO de BETC Design. Les magasins ont donc commencé à créer un imaginaire autour des services et produits proposés. Un des exemples les plus parlants reste la chaîne Nature & Découvertes. Outre ses diffuseurs d’huiles essentielles hors de prix et sa caisse à outils du parfait globetrotter, les locaux ont installé tout un univers de détente. Le plafond est étoilé, les murs sont inondés de végétaux avec au centre une fontaine apaisante. Très feng shui. Mais non sans raison puisque la promesse de l’enseigne est de faire voyager le consommateur comme s’il était en pleine escapade en forêt. Un lien commercial basé sur un concept pédagogique mais surtout unique. «Nous avons créé cette notion de storytelling en magasin car les marques elle-même sont une forme d’expression», lance Christophe Pradère. Dans l’univers des marketeux, le storytelling est l’un des leviers de différenciations pour les marques. Il est assimilé comme un outil de communication narratif, diffusé par les marques tout en incluant dans leur discours le consommateur. Pas de jaloux. En plus de ces histoires, les enseignes génèrent des émotions, des liens affectifs qui laissent place par la suite à une fidélisation presque comparable à de la monogamie. L’art de raconter des histoires, tout un art! Le problème est qu’avec le temps, l’histoire racontée est, dans certains cas, devenue trop envahissante. Des bars Hard Rock Café avec de la musique à vous brûler les tympans aux restaurants au look trashy de Planet Hollywood, la limite est atteinte. «Le service vendu s’est vu engloutir par l’intérêt que suscitait le décor. À part attiser la curiosité, ils ne sont pas arrivés à fidéliser», analyse Christophe Pradère
Laboratoire d’expériences
Ces contre-exemples sont la preuve que les durées de vie des enseignes ne sont pas éternelles. Au contraire, sans cesse remises en question, les marques doivent défendre de vraies valeurs, des valeurs dans lesquelles le client pourrait se retrouver. C’est ce qu’on appelle le storyliving. Le niveau au-dessus du storytelling, c’est-à-dire qu’elles font entrer les consommateurs dans leur récit en les invitant à participer, comme le «Just do it» de Nike, ou «Venez comme vous êtes» de McDonald’s. Il s’agit de faire vivre le storytelling de la marque en retail. Le shopping est un facteur clé de l’attachement affectif à la marque. L’expérience magasin poussée à son paroxysme donc… «Les retailers veulent vous faire vivre une expérience. Prenez les Apple Stores: les consommateurs peuvent tapoter sur les tablettes en libre-service, ils ont accès à des «news bars», qui comme leur nom l’indique, vous permettent de consulter les informations avec leurs produits. À certains moments, ils font même appel à des experts pour partager leurs expériences aux clients. L’espace devient un lieu à la fois ludique et initiatique», relate le CEO de BETC Design. Une intégration de l’expérience visible à la fois dans la technologie, le design du magasin et le parcours client. Quand d’autres protagonistes préfèrent faire appel aux sens des consommateurs, notamment dans les boutiques de cosmétiques où les odeurs embaument les locaux, les magasins de vêtements où la musique est tellement forte qu’elle est semblable à celle des boîtes de nuit. «Finalement les boutiques s’affranchissent des stocks afin d’investir les lieux autrement, en créant de l’expérience», rectifie le dirigeant de BETC Design.
Répondez aux questions suivantes: Expliquez tout ce qui est souligné en rouge.
1.Quelle critique des millennials est rejetée au début de l’article? Pourquoi l’auteure parle-t-elle d’une «tendance schizophrène» du consommateur? Comment les marketeurs ont-ils réagi?
2.Expliquez l’évolution de la vente, du retail au e-commerce. Quel en a été l’effet?
3.Quel défi présente la création d’une histoire?
4.Comment définissez-vous le storyliving et comment se différencie-t-il du storytelling? Soutenez votre réponse avec des exemples, puis essayez d’en identifier quelques-uns dans votre culture.
5.Connaissez-vous d’autres stratégies innovatrices, telles que la guérilla marketing, le street marketing et le neuro-marketing? Faites des recherches et trouvez des exemples pour chacune d’entre elles.